Monastère de la Cartuja

Le monastère de Cartuja, situé à Séville sur la rive droite du fleuve Guadalquivir, reste un monument d’art à ce jour après son histoire dramatique.

L’histoire du monastère de la Cartuja

Son histoire commence à l’époque mauresque, où des extraits d’argile ont été trouvés dans cette zone, connue sous le nom d’Isla de La Cartuja. Les potiers ont creusé des grottes et créé des fours en argile pour recueillir l’argile et créer des pots. Par conséquent, on dit qu’en 1248, une image de la Vierge a été trouvée dans ces grottes, ce qui a donné lieu à la construction d’un sanctuaire sur cette terre appelé la chapelle de Santa Maria De las Cuevas.

En 1399, les franciscains ont construit un monastère à l’emplacement de l’ancien sanctuaire, qui est devenu plus tard la maison des moines chartreux.

Un fait intéressant est que Christophe Colomb est resté à La Cartuja alors qu’il planifiait son deuxième voyage. Ce site, y compris le monastère alors en ruine, a été sélectionné pour l’Expo 92 de Séville à l’occasion du 500e anniversaire de Christophe Colomb de son premier voyage. À un moment donné, les restes de Christophe Colomb ont été enterrés dans l’église pendant plus de 30 ans.

En 1810, lors de l’invasion napoléonienne de l’Espagne, les moines furent exilés du monastère. Il devait être utilisé pour les troupes de l’Empereur comme caserne pour entraîner les militaires. L’invasion laissa les bâtiments endommagés, et en 1812 les troupes étaient parties. Une fois partis, les moines retournèrent au monastère pour continuer leur gagne-pain. Plus tard, vers 1830, les icônes religieuses furent enlevées et le monastère reçut l’ordre de fermer.

En 1839, un marchand anglais du nom de Charles Pickman rachète le monastère. Jusque-là abandonnée et endommagée, le marchand la restaure en 1841 en usine de céramique. L’usine a été utilisée pour créer des carreaux et de la porcelaine. Certaines parties uniques des bâtiments de Séville ont été produites par cette usine, notamment les briques en forme de cône, les cheminées et les tuiles qui font toujours partie intégrante de l’esthétique du monastère.

“Centre d’art contemporain de Séville”

L’usine a fonctionné jusqu’en 1980, et depuis lors, elle sert de musée d’art andalou contemporain. Aujourd’hui, les gens peuvent visiter les expositions du musée à un prix raisonnable de 3 euros pour une visite complète. Le musée lui-même est libre de visiter du mardi au vendredi de 19h00 à 21h00 et le samedi de 11h00 à 21h00.